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Recueil d'histoires, avec pour toile de fond le mont Ventoux, autour de personnages en quête de bonheur à travers les joies et les drames qui jalonnent la vie.

Quatre nouvelles, se déroulant dans la Provence du XIXe et du XXe siècle, qui montrent les petites gens enracinés dans leur terroir et porteurs de traditions : santonniers, faïenciers, paysans. Tous savent puiser leurs forces pour se reconstruire malgré la cruauté et les injustices de la vie.

A la fin du XIXe siècle, Noémie Valade, femme de lettres, ne s'est jamais remise du suicide de son mari que sa belle-mère lui a longtemps reproché. Pourtant en 1883, elle tente un remariage avec Frédéric Marescot, ancien communard qui se consacre à l'élevage des taureaux. Or, Frédéric ne tolère pas le désir d'émancipation de sa femme, et il lui cache un lourd passé.

Les Steiner, une famille juive allemande, se réfugient de 1920 à 1970 dans le Nyonsais. David Steiner s'enrôle dans la résistance. Son amour de jeunesse, Hannah, restée en Allemagne, s'engage auprès des familles persécutées. Après leur séparation par les épreuves et les années de guerre, leurs chemins se croisent à nouveau.

Au XIXe siècle, Honoré Meyran doit sa fortune à l'industrie de la soie et vit dans la magnifique demeure de Belle Epine à Privas. Son fils aîné Antonin s'intéresse plus à la vaste châtaigneraie qu'aux affaires, alors que Gabriel ambitionne de succéder à son père. Fille de cultivateur, Colombe travaille comme ouvrière dans les filatures. Sa rencontre avec Gabriel est le début de nombreux tourments.

De 1875 aux années 1920, de Tourrettes-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes, au Paris des Années folles, le destin de quatre générations de femmes indépendantes. Rosine, mère célibataire, devient courtisane à Paris ; Eloïse, sa fille, couturière à Lyon ; Emma, la fille d'Eloïse, une modiste réputée ; Béatrice, la fille d'Emma, nez pour Coco Chanel, retourne sur la terre familiale.

1965. Charlotte Gallet, 93 ans, est bouleversée par la décision de son petit-neveu de vendre la maison du Cap, conçue par James Desormeaux, le père de Charlotte, à la fin du XIXe siècle. Elle demande conseil à deux architectes de Bordeaux. L'une d'elle, Iris, se rend au Cap Ferret. Fragilisée par une récente fausse couche et en instance de divorce, elle tombe sous le charme de la demeure.

Née sous la Régence, la petite Julie demeure avec son père dans le domaine ancestral des Ségurat, maîtres faïenciers à Moustiers-Sainte-Marie en Haute-Provence. Déjà affectée par le décès de sa mère Livia en 1720, la jeune femme apprend à 20 ans le destin tragique de cette dernière, livrée au bon vouloir d'aristocrates peu scrupuleux. Elle se met alors en quête de vengeance.

Joséphine, 17 ans, décide de partir pour Sedan afin d'apprendre le métier de couturière. Elle fait la connaissance de Jérôme, fils de la famille Desprez, propriétaire d'une fabrique de draps. Mais Jérôme meurt fusillé lors de la guerre de 1870. Elle est chassée et perd l'enfant qu'elle attendait. Elle décide alors de se venger et s'allie à une famille de tisserands, rivale des Desprez.

A 95 ans, Charlotte continue de recevoir chaque dimanche dans sa maison du Cap sa famille et ceux qui lui sont chers : sa petite-fille Violette, Diego, le mari de celle-ci, et Iris, qui a aidé la vieille dame à sauver sa maison des promoteurs. Une lettre de l'un des compagnons de Diego au camp de Mauthausen, qui lui apprend que leur bourreau a été reconnu en Espagne, bouleverse leur quotidien.